Quelle que soit l’énergie qui alimente la chaudière, les caractéristiques du chauffage restent identiques.
La montée en température est nettement plus rapide puisqu’il faut 45 heures environ pour chauffer le même bassin de 70 m3. Si vous disposez d’une piscine en résidence secondaire, il sera judicieux de doubler la puissance de la chaudière afin de parvenir à une mise en température de seulement 24 heures. Ce «surdimensionnement» vous permettra de profiter de votre piscine le temps d’un week-end. Précisons, en revanche, qu’il n’est pas possible – sous peine de se ruiner en abonnement EDF puisque son coût est directement proportionnel à la puissance disponible – de doubler la puissance d’un réchauffeur électrique ou d’une pompe à chaleur pour parvenir à une réduction du temps de chauffe. Cette surpuissance ne suffirait d’ailleurs pas à atteindre les 24 heures nécessaires pour une utilisation ponctuelle. La chaudière «spéciale piscine» est identique à celle destinée au chauffage d’une maison, mais elle est conçue pour résister à l’agressivité corrosive de l’eau de piscine. Comme pour la chaudière domestique, il faudra prévoir un emplacement, un réseau hydraulique, un raccordement à l’énergie, une évacuation des fumées (par cheminée ou par ventouse, c’est-à-dire par un simple percement vers l’extérieur au travers du mur du local).
Attention, l’énergie choisie influencera directement le montant de vos factures puisque le prix du kilowattheure fioul et gaz naturel s’élève à environ 20 cts, alors que celui du propane dépasse les 40 cts… Sans oublier le coût d’investissement : une chaudière fioul, plus robuste, est un peu plus chère à l’achat qu’une chaudière gaz naturel ou propane. Pour ces deux dernières énergies, les chaudières sont identiques, seul un réglage d’injecteur est à pratiquer par votre installateur. N’oubliez pas d’ajouter à votre budget le coût du stockage pour le fioul et le propane si ces énergies ne sont pas déjà utilisées pour le chauffage de votre maison.
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